Sunday, November 25, 2007

A propos de Mohamed Ali Ben Jemaa

Quand Dali interprète "Houa"...

3 comments:

DJO said...

C’est avec beaucoup de curiosité et d'envie que je me suis rendu à la salle de cinéma El Hambra avec ma femme pour découvrir ce film dont j'ai beaucoup entendu parler. Le film débuta et l'attente commença, l'attente de découvrir, de voir, de connaître, de comprendre!!! Mais en vain! Il n'y avait rien!! C'était plus du théâtre que du cinéma, plus des propos impolis et indignes qu'un dialogue constructif. Je ne sais pas si tout le monde dans la salle était si "bête" pour ne rien comprendre, mais ce dont je suis sûr c'est que c'était une grande déception!! Je n'ai jamais ressenti un tel sentiment en sortant de la salle, c'est comme si j'étais arnaqué!! J’attendais qu'on me dise que c'était une caméra cachée! Mais non c'était bel et bien une réalité, une réalité qui, à mon sens, fait très mal au cinéma et à la culture Tunisienne. Que dieu vous pardonne ces pêchers!

Unknown said...

je n'ai pas encore vu "elle, lui", ça ne saurai tarder d'ailleurs, parcontre cet après-midi, je suis allée avec une amie voir "Jounun".
j'avais déjà vu la pièce de théatre(vous imaginez, j'ai adoré)mais en allant voir le film, j'étais très anxieuse, est ce que ça sera aussi bien que la pièce de théatre ?? est-ce que je ne ferai pas mieux de rester sur ma première impression ??
et pour vous dire la vérité ; j'ai adoré !! OUI, l'histoire était la même, on connaissait presque tous les personnages, mais ce qui nous manquait c'est les expressions, les regards, les signes, les symobles.
je n'écris pas ce commentaire pour dire que le film est bien , je laisse ce commentaire à MOHAMED ALI BEN JEMMA, pour lui dire que son interprétation était simplement majistrale, extraordinaire, je ne trouve plus de mots...merci pour le cinema tunisien.
il a tellement bien interprêté son rôle q'il a réussi à un certain moment de me faire peur, je tremblais...c'était magique.
merci Mohamed Ali pour ce frisson et continue à faire du très bon travail.

meriem said...

Elle et lui, sera le prochain film à voir, j'espère qu'il concrétisera ma nouvelle vision du cinéma tunisien. Jounoun, quant à lui, c'est une merveille. Le film m'a secoué, m'a ébloui et m'a rappelé...m'a rappelé le son de ma voix, le sens de ma voix...m'a rappelé que j'ai congelé mon esprit depuis un bout de temps et que j'ai appris à trop écouter les autres jusqu'à ne plus avoir pu discerner mes propres paroles.
Le moins que je puisse dire c'est que Mohamed Ali était légendaire. J'ai vu un Homme, une tragédie, une réalité, et quelques facettes englouties de moi même. Et même loin de l'interprétation de Mohamed Ali, tout le reste était irréprochable, Mme Jalila, avec son regard profond dont la verdure est venue apaiser toute douleur, était aussi miraculeuse.
Le scénario, était intelligent, les codes et les symboles étaient réfléchis, et surtout le choix des noms des personnages. Je pense que ce n'est pas le fruit du hasard que chaque personnage était nommé par une lettre, une lettre dont la prononciation reflétait tout l'état d'esprit et le reflet du personnage. Noun, pour le refus, KAF (ou 9af) pour le blocage, waw pour la douleur et kha pour le mépris.
Un film qui respecte le spectateur, voilà ce que c’est.
Je réserve ces derniers mots pour Mohamed Ali : je te dois ce merci, tes cris m'ont soulagé, m'ont libéré. Crois moi, si je te dis que mon esprit bourgeonne depuis. Merci, d’avoir parlé pour moi. Merci d’être honnête. Et merci d'être là, pour l'art tunisien.
Remarque, je regrette de n’avoir pu voir le film aussitôt, mes les chaînes de la vie sont difficiles à traîner jusqu’au cinéma.